C'est le conte Undine (1811) du romantique allemand La Motte-Fouqué (1777-1843) qui inspira Ondine à Jean Giraudoux.
Le thème de la nymphe des eaux qui cherche à s'incarner dans l'humain est typique du conte merveilleux, et se retrouve aussi dans le mythe celtique de Mélusine.
Mais alors que, dans ces traditions, l'ondine souhaite gagner dans cette forme humaine un supplément d'âme ou assume une vieille malédiction, l'héroïne de Giraudoux y perd, par amour, ses attributs surnaturels.
Le dramaturge a trouvé là une occasion de représenter les rapports impossibles de l'homme et de la femme, dans une féerie théâtrale où la fantaisie se mêle à la rigueur de la tragédie classique.
Le thème de la nymphe des eaux qui cherche à s'incarner dans l'humain est typique du conte merveilleux, et se retrouve aussi dans le mythe celtique de Mélusine.
Mais alors que, dans ces traditions, l'ondine souhaite gagner dans cette forme humaine un supplément d'âme ou assume une vieille malédiction, l'héroïne de Giraudoux y perd, par amour, ses attributs surnaturels.
Le dramaturge a trouvé là une occasion de représenter les rapports impossibles de l'homme et de la femme, dans une féerie théâtrale où la fantaisie se mêle à la rigueur de la tragédie classique.