D'une belle fougue oratoire, ce Discours est sans doute dirigé contre Machiavel. Il expose le paradoxe du tyran, « homme nu et défait », qui ne saurait asservir un peuple si ce peuple ne s'asservit pas d'abord lui-même.
La phrase fameuse : « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres », résonnera plus tard comme un mot d'ordre pour les acteurs de la Révolution française.