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FAQ de la préménopause

Découvrez "Je prépare ma ménopause et je la vis bien !", le nouvel ouvrage de Bérengère Philippon qui s’adresse aux femmes en périménopause ou déjà ménopausées. Son but est d’aider chacune à vivre cette période sereinement et à ne pas la considérer comme une fatalité. Pour cela, vous y trouverez une mine d’informations pour comprendre ce qui se passe, savoir réagir ou trouver de l’aide, afin de préserver votre santé, votre moral et votre qualité de vie. Dans cet article, vous retrouverez les réponses aux questions les plus posées au sujet de la préménopause. 

Question 1 : PEUT-ON PRÉDIRE L’ÂGE DE SA MÉNOPAUSE ?

  •  Le facteur le plus important est d’ordre génétique. Demandez à votre mère, à votre grand-mère, mais aussi à vos soeurs l’âge de leur ménopause pour estimer la vôtre.
  • D’autres éléments peuvent intervenir comme votre nombre de grossesses et la durée de vos cycles menstruels, mais certains disent que cela n’a pas vraiment d’incidence.

Question 2 : PEUT-ON TOMBER ENCEINTE PENDANT LA PRÉMÉNOPAUSE ?

  • Ce risque existe, même si c’est plus difficile puisque la fertilité diminue après 35 ans et encore plus après 40 ans. Tant que vous avez vos règles, vous avez des ovules encore capables d’être fécondés, donc attention !

Question 3 : POURQUOI ON NE SE REND PAS TOUJOURS COMPTE QUE L’ON EST EN PRÉMÉNOPAUSE ?

  • Le premier signe est un changement au niveau des cycles (durée, flux plus ou moins abondant) et le syndrome prémenstruel peut être exacerbé. Cependant, si vous prenez un contraceptif hormonal, cela peut ne pas se voir.
  • Enfin, certains symptômes sont très discrets et on ne fait pas toujours le lien avec la préménopause (légères douleurs articulaires, sautes d’humeur, petite déprime, perte de cheveux, pulsions sucrées, prise de poids…), et les médecins ne nous mettent pas non plus sur la bonne piste !

Question 4 : EST-CE UTILE DE VÉRIFIER SON NIVEAU HORMONAL À LA PRÉMÉNOPAUSE ?

  • Pendant la préménopause, le dosage des hormones féminines n’est pas vraiment utile, car elles sont très fluctuantes. Un dosage n’est que la photographie d’un état hormonal à un instant donné.
  • Quand on pense être en ménopause (1 an sans règles), les hormones intéressantes à doser sont surtout la FSH et l’estradiol (un oestrogène). Le diagnostic de ménopause est posé quand on a un taux d’estradiol bas associé à une FSH élevée (la FSH augmente dans les années qui suivent l’installation de la ménopause, puis subit un léger déclin avec l’âge).

Question 5 : POURQUOI AI-JE TENDANCE À PRENDRE DU POIDS DÈS LA PRÉMÉNOPAUSE ?

  • À la préménopause, c’est d’abord le taux de progestérone qui baisse davantage que les oestrogènes. La progestérone aide à utiliser les graisses pour produire de l’énergie et à réguler le sucre sanguin, mais aussi à réduire le stress par son action calmante.
  • Résultat : quand la progestérone baisse, on a trop d’oestrogènes, ce qui entraîne une baisse du métabolisme et un stockage des graisses. On est aussi plus stressée à cause de l’augmentation du cortisol et la baisse de la progestérone à l’action apaisante.
  • On peut remarquer qu’on a trop d’oestrogènes si on a les seins souvent tendus et davantage de pertes de sang entre les règles (si on n’a pas de contraception hormonale).
  • Enfin, la baisse des hormones féminines entraîne une baisse du métabolisme de base à cause de la perte musculaire, et le poids s’installe, car l’insuline a tendance à moins bien se réguler.

Question 6 : POURQUOI DÉPRIME-T-ON PLUS FACILEMENT EN PÉRIODE DE PRÉMÉNOPAUSE ?

  • Le déclin des hormones féminines commence doucement dès 40 ans, puis s’accélère 2 à 3 ans avant la ménopause. Pendant cette période, il est très fréquent d’être plus sensible, plus angoissée, d’avoir des sautes d’humeur et de déprimer plus facilement. Sachez que ce phénomène est dû aux hormones féminines qui font le yo-yo.
  • Beaucoup de femmes n’associent pas les changements de leur humeur à ces turbulences hormonales et s’inquiètent de leur santé mentale. Ces symptômes sont d’ailleurs souvent confondus avec ceux de la dépression, et les médecins ont tendance à les traiter avec des antidépresseurs. Si vous êtes concernée, prévenez votre médecin qu’il peut s’agir de la préménopause, car il existe d’autres solutions pour aider à réguler vos hormones.