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4 clés pour consommer un repas en pleine conscience

Dans son ouvrage Obésité, des solutions existent !, le Dr Sarah Kdouh décrypte l’obésité, lève les idées préconçues, et partage les solutions qui existent pour s'en sortirSouvent réduite à la simple question de poids excessif, l’obésité est en réalité une maladie plurifactorielle qui impacte lourdement le quotidien des personnes concernées. Mal perçue dans une société dominée par les standards de «  poids idéal  », elle suscite préjugés et discriminations qui ne font qu’accroître la souffrance déjà présente. Dans cet article, l'auteur vous propose 4 clés pour consommer un repas en pleine conscience.

1. Manger au calme sans écran ni lecture

Il est important de consacrer au repas un temps pendant lequel aucune action ne peut venir perturber celle de manger. Nous pouvons ainsi profiter de nos cinq sens et laisser à notre cerveau la possibilité d’apprécier le repas, d’éprouver du plaisir à manger.

2. Prendre le temps de manger

Afin de laisser le temps aux informations sensorielles et digestives de monter au cerveau, il est essentiel de manger lentement. Il est intéressant de s’exercer à poser la fourchette entre chaque bouchée et à mâcher (au moins 15 fois chaque bouchée). Cela permet à la satiété de se manifester. Le rassasiement est alors ressenti au bon moment. Idéalement, le temps de repas devrait être de 20 minutes au minimum.

3. S’arrêter de manger lorsqu’on n’a plus faim

Quand nous sommes rassasiés, les messages envoyés au cerveau sont ceux de « l’arrêt de la faim ». En étant pleinement présents face à notre assiette, nous reconnaissons plus facilement le moment où nous atteignons ce rassasiement. Nos sensations internes sont en effet de bons indicateurs de l’arrêt de la faim.

4. Ne pas porter de jugement sur les aliments

Savourer un repas en pleine conscience, c’est aussi manger sans que « la raison » entre en jeu. Nous choisissons ce que nous pensons être bon pour notre corps, sans poser d’étiquette sur l’aliment (« ça fait grossir », « c’est interdit », « c’est diet », « c’est permis », « c’est un écart »…). Ce moment favorise le plaisir, et non la culpabilité de manger.